dimanche 13 septembre 2009

La Casbah qui m'a vue naître !


(Suite des précédents billets)

Djamâa Lehoud (synagogue) ensuite l’actuelle mosquée Farés la foule du mois de Ramadhan et les autres mois, marché des petites bourses ou plutôt des sans bourses.

Le matin pour ceux qui sont un peu à l’aise, le soir lors de la fermeture du marché pour les sans bourses.

Les marchands à quelques heures de cette fermeture baisse de moitié le prix de leurs marchandises pour certaines légumes périssables.

On pouvait acheter «harma » (un amas) de tomates, de poivrons, pour une « Tchékchouka », pendant les belles saisons, un plat préféré des algérois, de part sa commodité de préparation.

De la sardine pour un prix dérisoire, après treize heures les marchands de peur du service hygiène, implacable à l’époque établissez des amendes en sus de la destruction de cette marchandise en l ‘aspergeant de crésyl.



Plus haut « Ehouanet elahamine » (boutiques des bouchers) Sidi Abdallah, le soir aussi une aubaine pour les pauvres.



Les bouchers vendaient les bouts de viandes restants de la viande servis pour quelques sous appelés « lef ».

A ce sujet, on disait on parlant de cette corporation (bouchers) « Djezar oua ehchatou be lef », du fait une fois sa marchandise écoulée tout en partie, il ramenait chez lui les bouts de viandes, restants lors du découpage de la viande pour sa clientèle.

Ou est partit ce charme d’antan, aujourd’hui c’est tristesse et désolation, un marché couvert construit à prix fort, désertés.



Aux alentours, devant la mosquée, en face des étals de légumes, derrière ce marché, un autre marché celui des puces ! ....A suivre





*Jacques Louis César Alexandre, comte de Randon (25 mars 1795 à Grenoble, décédé le 16 janvier 1871 à Genève) militaire et homme politique français. Il fut maréchal de France, puis Gouverneur d’Algérien, sans oublier sa politique de la terre brulée.


Daboudj1948

Aucun commentaire: