Le marchand de beignets tunisien surnommé « Echhaab », du fait qu’il hélait sa cliente en ces termes, interné à Beni Messous, lors des événements de 1962.
Le narrateur se souvient d’un Fidaî Hatouni, qui possédait une calèche, costume bleu de chine, espadrille faite d’alfa, un ancien dur.
Un homme, un vrai, n’aimait pas les fièrs à bras, et prenez partis toujours pour les faibles.
Il y’avait les cafés, le plus achalandé celui de Arezki Oubabass, et puis ceux des Ali « Renard ».Boutichert, Belkass Kaci, Bouzourene, Boucasse.
La boulangerie et laiterie Chibane, le salon de coiffure de Sid Ali, un autre martyr de la révolution, plus tard, à coté le marchand de matériaux de constructions Moussi.
L’épicier yéménite, un vrai commerçant affable, toujours accueillant, son fils repris le commerce plus tard, pour en faire une droguerie.
Un autre salon de coiffure de âami Arezki, qui habitait le tournant de la rue Rovigo, très sévère pour les petits, il exigeait qu’ils soient accompagnés de leurs pères.
Lorsqu’il pratiquait, il était interdit de bougé, c’était un calvaire pour les pauvres mômes, néanmoins il faut le dire, c’était un bon coiffeur.
Le marchand de kalbelouz, Hassen Said (oui le chanteur châabi), à cause de cela on le surnommait « Hassen kalblouz » dans son milieu.
Abdelkader le gargotier, spécialité loubia et piment frit, son commerce fut repris par ses gosses, mais pour en faire un magasin de meubles.
De l’autre coté du boulevard, il y’avait les baraques tout le long, vente de vêtements, de la friperie aujourd’hui, par snobisme déplacé.
Ces vêtements faisaient la joie des pauvres et des un peu plus nantis, un jean à 2 fr, une chemise à 1,50 Fr, les chemises « Hawaii » faisaient fureurs, avec leurs dessins cocotiers, mers et palmiers.
Ces vêtements étaient vendus par ballots, aux enchères, l’acheteur généralement ne connaissait pas, ce qu’ils contenaient, une bonne ou une mauvaise affaire, mais il s’en tirait quand même.
A suivre
Daboudj1948
*Une vidéo de casbadji
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire