samedi 17 octobre 2009

La Casbah qui m'a vue naître !



Le narrateur revient sur Bab Ejdid, pour raviver un peu plus les souvenirs des enfants de ce quartier et bien sûre des environs et reviendra, autant de fois que ses souvenirs les siens…


Il y avait l‘école de garçons et derrière donnant sur le tournant de la rue Rovigo, celui des filles de l’autre « essyaredj »un endroit de triste renommée et de mémoire, combien de jeune, fréquentant cet endroit en s’adonnant à la boisson.....



Il y avait l’écurie de Moh Ou Ouslimane, une écurie payante, il y va de soit, ou les propriétaires de ces hippomobiles, laissés calèches et chevaux, pour la nuit.




Ces calèches étaient utilisées pour la livraison de marchandises aux épiciers des environs de la casbah y compris la cité européenne, Bab El Oued, des fois le propriétaire utilisait sa calèche comme vendeur de poisson ambulant.




Le poste de la SAS avec ses zouaves, érigée en poste d’observation, en hauteur, Youcef un zouave algérien qui faisait partie de la garnison de ce poste, mort en martyrs après que ses supérieurs découvrirent, qu’il aidait les Fidaïs de la Casbah.

L’échoppe de El Lahib, aves ses Guenibris (ou Guembris) qu’il réalisait lui-même, d’une main de maitre, un lieu fréquentait par la crème du chaabi de l’époque El Badji, Boudjema ElAnkis….





Le narrateur a faillit oublier « Etoupana » montée menant vers la caserne d’Orléans (caserne Ali Khodja) les baraques de l’armée en face du dépotoir (niche) municipale ou les ânes déposés, après avoir fait le tour de la casbah, les détritus ménagères, lesquelles sont chargé sur camions, à nos jours.





Une fin de journée et un repos bien mérité pour ces bêtes qui seront conduit vers leurs gîtes, écurie en contrebas du cimetière d’El Kettar.




Ces baraques prés des toilettes publiques, étaient habités, lors des prémices de l’indépendance par le sergent Belgacem et sa bande, ils étaient sept ou huit, des harkis qui semaient la terreur dans la casbah.




Malheur à celui qui les regardaient dans les yeux, leur chef le sergent Belgacem, l’apostrophé en ces termes « Tebri el photo », suivit de coups de pied et gifles à tour de bras….A suivre





Daboudj1948

12 commentaires:

Anonyme a dit…

salam alikm, d’après les termes de ce sergent belgacem il doit être de l'ouest???
j'eus aimé connaitre d’avantage sur ce harki traitre que ouled el kesba ont souffert de ces agissement.
une photo de lui étancherais ma soif !!!!
salam daboudj

Anonyme a dit…

Salam aalaikoum. J'avais même pas 10 ans et me rappelait très bien de ce sergent belgacem. Originaire de l'Ouest ? Je ne sais pas, mais il n'était surtout pas d'Alger. Il avait un fort accent campagnard et lorsque quelqu'un le regardait, il lui criait dessus 《 tebghi el foto ?》. Une fois à la rue de la lyre une personne se trouvait entre moi et mon frère alors âgé de 13 ans cette personne est tombé
Face à terre comme une planche elle avait un grand couteau planté dans le dos. Au cri habituel après chaque attentat " El harba ! " sauve qui peut! J'avait pris mes jambes à mon cou. Mais mon frère est resté figé sur place, sûrement causé par le choc. Le sergent belkacem qui n'était sûrement pas très loin, l'avait embarqué pour l'interroger dans un poste militaire situé à la rue du divan. Ce poste se trouvair exactement au début de la rue Boutin. Après quelque heures croupit au sous sol après interrogatoire il a été relâché suite à l'intervention de mon père. C'est un de mes nombreux souvenirs sur les attentats à la basse casbah durant la bataille d'alger. Pour infos ils étaient 7, apparemment de la même famille de frères et de cousins. On les appelait "les 7 mercenaires".

Ouahib Rasnaama

Daboudj1948 a dit…

Merci pour votre visite,c'était une des nombreuses page d'histoire,de notre El Mahroussa,ou plutôt,de notre bientôt "défunte" El Mahroussa,pour ce qu'il en reste !


Unknown a dit…

Salem aaleykoum! D'abord, je tiens à vous remercier pour ce site. Depuis longtemps je cherchais éperdument quelqu'un qui puisse nous raconter les crimes perpétrés au couteau par cette bande de criminel dit les 7 mercenaires entre le cessez le feu et l'Indépendance.

En effet, durant cette période, ils ont habités les baraques en préfabriqués situées sur la côte des zebalines qui mène à la caserne ALI KHODJA ex d'Orléans en façe swaredj et l'une d'elle servait de boucherie humaine

Daboudj1948 a dit…

Tout d'abord merci pour votre visite,en espérant avoir épancher votre soif,j'en suis sincèrement très heureux.Cordialement.

Unknown a dit…

Salem!
Merci d'avoir pris la peine de publier mon message. En fait, il ne s'agit pas d'épancher une soif, mais, de lancer appel à témoins pour l'histoire, car durant cette période un massacre a été perpétré par cette bande de criminels dans ce baraquement et, personne à mon avis n'en avait soufflé un mot. Je parle en connaissance de cause, car moi-même, à l'époque j'avais presque 17 ans, j'étais de passage quand soudainement au sommet de la côte je fus interpellé par l'un de leur membre, il m'a fouillé, ensuite vérifier mes papiers, entre temps le sergent belgacem est arrivé en vociférant, "c'est lui, c'est lui ...", il lui a répondu oui. Emmène-le! il m'a pris par les épaules, nous avons faits quelques mètres dans le périmètre du baraquement entouré de zimermane, le sergent belgacem nous suivait et, sur la côte, il y avait 2 femmes en haik qui essayait de lui parler, j'ai entendu seulement "fait dégagé les femmes", ensuite arrivé à la 1ère baraque d'où un autre membre est sorti avec les mains souillées de sang et lui a intimé l'ordre de me faire rentrer et au vue de la boucherie, j'ai poussé celui qui me prenait par l'épaule et j'ai couru vers le bas, je me suis agrippé au zimermane tandis que l'autre m'attrapé par les jambes, moi je criais de toutes mes forces et les 2 femmes citées ci-dessus faisaient de même, après le sergent belgacem et les autres ont pris peur et m'ont dit :"dégage vite..., en retournant la tête j'ai vu un des ATO tirant son pistolet et leur chef un militaire français qui essayait de le désarmer, tandis que le sergent belgacem tirait une balle au sol. Toujours, en courant avec la peur au ventre, j'ai contourné, en passant par dar el soltane et l'école bd de la victoire, j'ai vu un mon fou jusqu'au niveau du café bouzourène, je suis rentré directement à la maison et, me suis endormi jusqu'au lendemain mes parents m'ont dit que j'ai fait des cauchemars toute la nuit et j'en garde des stigmates.
C'est pourquoi, j'aimerai, pour l'histoire, faire appel à quelqu'un qui a assisté à la scène pour qu'il nous racontent la suite ...

Daboudj1948 a dit…

Votre récit relate ,une des pages glorieuses de Notre Mahroussa,ou de ce qu'il en reste !!
Que de faits et évènements ont émaillés notre vie d'alors,au sein notre de Fière Mahroussa !
Je reviens encore une fois,pour terminer momentanément, sur votre dit récit, je dirais témoignage plutôt,pour rectifier, que je trouve empreint d'une certaine sincérité,qui vous honore.
Cordialement.
Cordialement.

Anonyme a dit…

Merci pour les précisions

Unknown a dit…

Daboudj1948, salam
C'est Goutdemiel/Kamel qui vous salue au passage, de votre page...
Je passe parfois, sur votre site ! Beaucoup de nostalgie.
Tout se perd même nos repères...

Merci pour ce clin d’œil ! Beaucoup reste à dire.

Mon site : "Cœur en émoi'
Honore-le de ta présence...

Encore merci !

Kamel

Daboudj1948 a dit…

Mes plates excuses pour le retard apporté à la réponse à votre commentaire,pour ce qui est de votre site je me ferais un plaisir de faire une autre visite !
Mes amitiés.

Unknown a dit…

Je vous demande de bien vouloir publier la photo du sergent BELKACEM en racontant son histoire et ces origines et merci d'avance

Mourad a dit…

Salam alikoum je me souviens du sergent Belgacom il était féroce envers les algériens