lundi 19 octobre 2009

La Casbah qui m'a vue naître !


De l’autre coté du boulevard, il y’avait les baraques tout le long, vente de vêtements, de la friperie aujourd’hui, par snobisme déplacé.

Ces vêtements faisaient la joie des pauvres et des un peu plus nantis, un jean à 2 fr, une chemise à 1,50 fr, les chemises « Hawaii » faisaient fureurs, avec leurs dessins cocotiers, mers et palmiers.

Ces vêtements étaient vendus par ballots, aux enchères, l’acheteur généralement ne connaissait pas, ce qu’ils contenaient, une bonne ou une mauvaise affaire, mais il s’en tirait quand même.

Ces baraques ont été brûlées un beau matin, par l’armée coloniale, une source de soucis en moins, l’endroit servait de caches pour les Fidas, en faisant croire à un incendie accidentel, le gardien des lieux s’étant assoupi sa lanterne s’est renversé d’où le sinistre !

L’espace sur lequel était bâti, ces baraques, fut utiliser par les habitants du quartier, en fin de journée, comme endroit de rencontre, chacun ramenait son tabouret, et ils se lançaient dans des discussions animées.

Ces discussion animées, ponctuée d’éclats de rires, un moyens comme un autre, pour se décarcassé d’une journée harassante, généralement ils exerçaient des petites professions, manutentionnaires, dockers et les plus chanceux possédaient des étals dans les marchés limitrophes, de la vieille cité.

Les employés du café Arezki OUBABASS, après avoir lavé à grande eaux l’endroit, amenés des banquettes pour la clientèle, qui voulait être servit en dehors de l’établissement.

Apres le passage du marchand jasmin, ou tout le monde arborait son « salef » de cette merveilleuse fleur,

qui faisait partie de la vie de tout les jours, et cet arôme de café ,un vrai café pas mélangé avec quatre vingt pour cent de poix chiche, qui vous chatouillait le nez, que dire ,il faisait bon de vivre malgré l’incertitude du lendemain....A suivre



Daboudj1948

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