jeudi 10 septembre 2009

La Casbah qui m'a vue naître !



(Suite des précédents billets)


Sidi M’Hamed CHERIF vers la rue d’anfreville,



la dernière marche franchit en face une échoppe, vente de leben (petit lait) et djeben (fromage de chèvre ou de brebis fait d’une façon artisanale) dont les propriétaires sont Ali et Rachid SOUKI,



chanteur Chaabi, son frère Ali était le parolier de ses premières chansons.

La rue d’Anfreville mène aussi vers Sidi Abdellah, rue Catan et de l’autre coté vers Dar Essadaka (maison de bienfaisance)


rue des Abderahmes dont le gestionnaire n’était autre que Cheikh FAKHARDJI,ou vers Houmet el djouadjela (quartier des Djidjeliens) exerçant en majorité les métiers d’artisans couturiers, de four à cacahuètes, menant aussi vers el hammamets en référence aux bains nombreux qui se trouvent dans ce quartier.

Un café de ce quartier, sur un mur coté gauche en entrant était orné du portrait du principal serveur, un nain qui faisait le bonheur du propriétaire des lieux, de par sa vivacité et ses anecdotes raconté aux clients.

C’est le quartier de Cheikh H’issen le chanteur chaabi,

ce quartier était animé à longueur de journées.

En rebroussons notre chemin, nous irons vers « Kahwete Lehriche » (le café de la treille),

Ah ! Qu'il faisait bon de vivre malgré les aléas de la vie de l'époque

en passant par H’ammi Rabah le laitier et la grande épicerie MAZARI, le café de la treille avec sa belle treille ses bancs placés devant cet établissement, le soir c’était un plaisir de déguster un the ou un café,

Le marchand de charbon de bois jusque à coté pour notre « Kanoun » sorte de poêles fait en terre cuite, qui les soirs d’hiver, ou pour peaufiner une chorba ou un autre mets préparé par les mains de fées de notre Casbah.

Ce marchand de charbons qui des fois, effrayé les gosses de passage, ceux habitant le quartier et les environs ce sont accoutumés, à son visage, ses bras étaient noir à force de manipuler sa marchandises.


Rue attenante, au commerce de Ali « La glace », Ali « La glace » surnom relatif à sa profession, marchand de pains de glace, pour l’ancêtre de nos frigidaires, les glacières, une marque revient en mémoire « BENDIX » .

Ce pain de glace se mettait, dans bac en bas de la glacière, pendant les chaleurs, ceux qui ne possédaient pas cet appareil un luxe à l’époque, utilisé pour rafraichir leurs boissons et fruits, des bassines en fer blanc.

Une autre méthode ou astuce, les Douéras qui étaient pourvus de puits (ou Djeb), les habitants utilisés le seau qui servait à puiser l’eau, en mettant leurs bouteilles de limonade pastèques, bien attachés et les laissées à une certaine profondeur, le soir, à l’heure du dîner, on les retirait, ils étaient glacés à souhait.

Une autre astuce, une grande cruche pour se désaltérer, remplit d’eau à laquelle on ajouté une botte de « drôo », cette plante avait une particularité, celle de donné un merveilleux gout à l’eau et le rafraichissait......A suivre


Daboudj1948

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