samedi 19 septembre 2009

Est-ce bien le Ramadhan ?




Je n’ai pas senti une fois de plus ? Ou peu, cette merveilleuse odeur de chorba, à l'elsane étire, au vermicelle ou au meketfa, l'odeur de ce café dont les graines sont grillée au hemas, puis moulu avec erhiyoi.

Cette impression et atmosphère indescriptible propre à ce mois, en déambulant dans ma merveilleuse Casbah, tout est amorphe.

A l'heure du ftour, je n'ai pas entendu le coup de canon annonçant la rupture du jeûne, ni vu les oriflammes de couleur vertes, sur les minarets des mosquées indiquant pour ceux n'ayant pas entendu le coup de canon, cette rupture.

Je n'ai pas entendu, aussi, les derboukas des petites filles, lors de la veillé sur les terrasses chantonnant « Yemâa rebiha ouine kounti », ces derboukas achetés rue Catan chez Âami Mahfoud, je le revois avec sa gandoura et sa mine joviale.

Je n'ai pas vu ou peu, les lampions de toutes les couleurs, égayant les boutiques et presque à chaque coins de rue, et à coté des étals improvisés durant ce mois.

Je ne sais si c'est le début des symptômes des malvoyants, qui me guette, quand à l'odorat je crois que je l'ai perdu au cours de ma longue route, ainsi que ma vue bientôt.

On dit chez nous « El aîne ma t'chouffe oual el kelb ma yedjah », pour ce qui me concerne je ne le pourrais jamais, et je dis.... et puis je ne dirais rien, je continus mon chemin en attendant des jours meilleurs, qui sait ?

Je terminerais, non je continuerais, une fois de plus, avec les paroles de la chanson d'Abdelmadjid MESKOUD, intitulée « Ya Dzayer Ya El Aâssima », que m'avait adressé un nouvel ami portant le pseudo « Biladi », l’année passée, que j’ai déjà éditée, que je salut au passage, bon Ramadhan et Aïd Moubarek, comme même mon frère !

Oh Alger la capitale * ** Ta valeur est énorme
Ton amour dans mon cœur est éternel *** jusqu'au jour du jugement dernier
Ceux qui n'ont pas de valeur t'on souiller *** Je prie Dieu pour qu'il les paie
Ils ont souillé la ville de Sidi Thâalbi *** Abderrahmane, mes Amis
La ville du martyr El Abbi *** et et des Ouali (saints)
Barberousse oh mes compagnons *** et sidi M'Hamed au deux tombes

Refrain :
Dites oh ceux qui écoutez *** où est passée l'odeur d'El Bahdja (Alger)
Dites oh ceux qui écoutez *** où sont passés les Algérois

De tout endroit arrivent des arrivistes *** la fuite des villages à ramenée foule
La pudeur et le respect des femmes d'autrui ont disparus *** La fois et la religions se sont affaiblis
Où sont el mrama (el hayek) et chwachi (les chachiyates rouges typiquement turques) *** avec leurs files tombants
Il ne reste plus le goût spécial de Ramadan *** Plus d'Aïd et de fêtes comme avant
L'imitation des étranger les ont étouffés *** et inventés des nouvelles habitudes
El Hbaq (une plante très aromatisé et odorante) à été échangé par Errihane (une fleur innocenter) *** Et que dire du Jasmin...
Ou sont passé les Kaftans (habits de femmes) et el madjboud (l'art de la décoration de ces derniers) *** et le brodeur de soie est introuvable
Ou sont les artistes du cuir *** ou sont les sculpteurs de bijoux
Ou est le luthier *** ou sont les dessinateurs

Refrain
Dites oh ceux qui écoutez *** où est passée l'odeur d'El Bahdja (Alger)
Dites oh ceux qui écoutez *** où sont passés les Algérois

Ou sont les plats raffinés et les soirées *** ou sont les maîtres (sous-entends du chaabi) et les messam3ates (terme pour désigner une femme qui chante le hawzi, comme Fadela Dziriya, Meryem Fekkay... etc)
Les annonces avec les Youyous *** Et les mkahel (el baroud, fusil de chasse) aux épaules
ou sont les Qsayeds et les histoires *** Ou sont les meddahine (les poètes faisant éloge et gloire à Dieu et Mohamed (SAAWS)
Ou est Fadela Dziriya *** El Anka et les Fakhardjiya
Titiche (Boualem) et les zarnadjiya (troupe de zarna, incontournable dans un mariage Algérois) *** ils sont tous été oubliés
Ksantini (rachid) l'humouriste *** salués par les artistes
Ou est le noir Baba Salem *** Trompette et tambours et des m'Harem (foulards)
Et des foules autours de lui se rassemblent *** Oh qu'elles sont savoureuses ces années-là
La naïveté est partie oh toi qui comprends *** fini ces temps merveilleux
Refrain
Tu ne reconnais plus quelqu'un d'El Harrach (quartier) *** le fils de Hussein Dey (quartier) n'est plus !
Même à Koubba c'est guère mieux *** Tu ne trouveras même pas quelqu'un connu même de vu
Aux annasser tu ne t'attarderas pas *** ne pleur pas oh meskine !
El Hamma (quartier) est en état de délabrassions *** salembier et aussi laakiba
Au cœur de Belcourt ma bien aimée *** s'est envolée l'odeur de mes parents
Beb El Oued et la Qasbah *** Le bon goût s'est fait des ailes et envolé
Bab Djdid et Soustara *** El Biar et Skala et Tagara
Bouzaréah et Zghara *** et Beau-fraisier très beau
Tout s'est délabrés malheureusement *** demandez aux plus anciens

Refrain
Dites oh ceux qui écoutez *** où est passée l'odeur d'El Bahdja (Alger)
Dites oh ceux qui écoutez *** où sont passés les Algérois

Oh la Balade qui m'angoisse *** cette nouvelle incroyable qui nous est parvenus
Rouiba, Reghaia et Dergana ont été exclus !!! ***Regarde El Bahdja (Alger) est en colère et ses murs sont pâles
Prenez exemple sur ce qui est arrivé au corbeau *** ainsi dans sa démarche il ne parvint plus
lorsqu'il a voulu imiter la belle *** La colombe au yeux noirs
La signification de ce proverbe nous a été laissé *** par nos prédécesseurs
Priez oh gens sur notre Prophète *** L'aimé de Dieu, le meilleur des hommes
Le fils d'Abdellah et père d'El Batoul (surnom de la fille de notre prophète) *** Fatma mère des deux Hacene (Hacene et Houcine)
Il nous pardonnera le jour du jugement *** à nous et à nos parents
Je fini mes paroles dans ce récit *** avec « El Hamdoullah » au plus grand
Et mes prières sur le maître des hommes *** Le pur, taha le fidèle
Abdelmadjid Meskoud a dit *** fils d'El Hamma je ne me trompe pas




Daboudj1948




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