mercredi 2 mars 2016

El Mahroussa...


Ou l'ex-El Mahroussa
C’était il n'y a pas si longtemps !!




(Suite des précédents messages)


Journée nationale de la Casbah
Chronologie d’une mort programmée

Un patrimoine délabré, des habitants en danger : La Casbah se meurt encore et encore...
Fayçal Djoudi

L’ancienne citadelle ottomane, si elle a gagné les faveurs du temps qui s’est figé sur les plus précieux joyaux du patrimoine architectural algérois, n’a rien pu faire face aux atermoiements des hommes qui ont gâché une médina et dont la Journée nationale était célébrée dans le délabrement et la saleté.





 Casbah Alger

C’est désormais le lot de la Casbah, bien qu’elle reste toujours debout, présente et imposante, retenant dans chaque parcelle de ses rues et dans chaque brique de ses murs l’histoire d’une ville et d’une résistance. Plus contemporaine et moins tourmentée, la Casbah, c’est aussi l’histoire du répertoire national de la musique de son «peuple».
Au-delà de l’aspect historique, culturel et sociologique que soulève la Casbah, elle-même «capitale de l’histoire» lovée dans l’écrin de la capitale Alger, elle se porte mal. Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco depuis 1992, elle qui a été le berceau d’illustres figures algéroises telles que Hadj M’hamed El-Anka, Moh Hocine Laâma, Bastandji, Boudjemaâ El-Ankis, Alilou D’rabki… est en passe de finir par être son propre tombeau, que cimentent jour après jour le laisser-aller des autorités locales, la surpopulation et la «fatalité». Aujourd’hui, malgré les efforts d’associations pour sauvegarder les vieilles pierres des maisons, rues et ruelles… le plus vieux quartier populaire algérois a «mauvaise mine».









DES AMIS À LA RESCOUSSE !

Mais la Casbah peut encore compter sur ses «anges gardiens», des amis aussi improbables que tenaces ! Le 23 février dernier, date érigée en une Journée nationale de la Casbah par le ministère de la Culture en… 1997, semblait être fêté en tant que tel pour la toute première fois. Pour l’occasion, l’association Les Amis de la Rampe, sous la houlette de son président, Louni Arezki, a voulu marquer le coup en organisant une sortie découverte et guidée de la Casbah au profit de citoyens désirant la découvrir en quelques heures. Sans relâche, cette association œuvre, cœur et âme, pour «redorer le blason de la Citadelle». Mardi dernier, avec comme invité de marque le soleil, Louni Arezki a guidé ses hôtes dans les venelles de la Casbah. Point de départ, le mausolée Sidi Abderrahmane «El Thaâlibi». Dans le groupe une vingtaine de personnes, essentiellement des retraités, des fonctionnaires et la presse, sur laquelle Les Amis de la Casbah comptent pour relayer largement leurs initiatives, dans l’espoir de grossir leurs rangs et de sortir leur mission de l’ombre.










Hier toujours,c’était comme cela !!







*Illustrations Daboudj1948

...A suivre



















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