lundi 6 septembre 2010

Hymne à la Casbah !


(Suite du précédent message)

Le café de Arezki Oubabass, avec son inséparable guitare autour de copains de quartiers pour une pause dans la vie de tous les jours, sur fond de Sika « spagnol ».

Des mélomanes avertis, entre autres, tel Sid Ali Zaoui avec son éternel béret, Mohamed « Haba h’imssa », un fervent admirateur, sur un autre registre, d’un enfant du quartier (Sidi M’hamed Cherif) Mohamed Lamari, qu’il imitait presque à la perfection, lorsque l’occasion lui ai donné dans les fêtes familiales.

Mehrez et son bonjo, mort très jeune, toujours accompagné par son grand mère difficulté pour marcher, lors des rendez vous pour soins, Rezki « canari » qui nous a quitté très jeune aussi, amateur de châabi et notamment de Boudjemaa El Ankiss.

Rezki se lancera dans la chanson châabi, a eut l’insigne honneur d’accompagner occasionnellement son idole, et bien sur le maitre des lieux Nourredine Oubabass.

Des fois c’est le café Boutichert, repris par Ali « Renard » café qui accompagné ses envolées, de notes cristallines…

 

...Le café de Boutichert, (tichert veut dire ail, en langage kabyle) malgré la salle du sous sol, en sus,est continuellement ,comme les autres cafés du quartier , à certaine heures pleins à craquer.
Les partie de dominos, des parties acharnées, avec le rituel « erchem », très souvent en langage usuel, mais dès l’accalmie un autre langage fait surface, celui d’une contrée de l’Algérie, la Kabylie !
Il est vrai la majorité ou presque des habitants du quartier et les alentours, proviennent de cette région.
Le maitre des lieux, bleu de chine d’une certaine corpulence, son coin préféré l’angle de l’entrée de ce café donnant sur la rue attenante à son commerce, ou demeurait un Cheikh du chaâbi , Amar El Achab.
Il avait comme voisin, à l’époque un vendeur de kalbelouz, qui n’était autre que le chanteur chaâbi Cheikh Hassen Said, d’où le pseudonyme pour les familiers « H’ssen kalbelouz ».
Il est vrai, notre sublime Cité a engendré une pléiade de célébrités.
Ce commerce fut plus tard géré par le frère de Ali « Renard » Bouchelagem, par la suite une bijouterie, tenu par Abdelkader Chergui, un jeune du quartier décédé dans la fleur de l’âge d’une longue et pernicieuse maladie, paix à son âme...A suivre
*De bas en haut la droguerie El Yamani (le Yemenite), l’échoppe de Cheikh Hassen Said et puis le café Boutichert.(En médaillon un enfant du quartier Mohamed Zinet paix à son âme)





* Sur cette photo on aperçoit Aâmi Ahmed le brocanteur,derrière les personnes en discussion, prise lors de la gréve des huit jours.

 

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