(Suite des précédents billets)
Après un petit repos, retroussons nos manches pour mettre un peu de gaité dans notre petit paradis sur terre, par la semence de diverses fleurs et la plantation d’un oranger, et bien sur pour être terre à terre du persil et coriandre, sur une petite parcelle attenante à notre demeure.
Tous c’est travaux, travaux ? Oh non plaisir, sous un doux soleil et les gazouillis des oiseaux qui fêtent le printemps à leurs manières.
Après une douce soirée, la nuit pas de réveil en sursaut, ni de cauchemar, une nuit paisible idyllique oui, sans exagérations aucune !
L’aube, les premières lueurs du soleil, la rosée du matin, cette odeur de notre mère la terre, les oiseaux toujours eux, chantent déjà cette aube nouvelle.
Quelques heures plus tard, le village se réveille, doucement sans bruits intempestives, les véhicules empruntant les chemins carrossables, avec un minium de bruit, presque en silence.
Les écoliers regagnent un par un ou en petit groupe leur établissement, c’est le départ des troupeaux vers les pâturages, entre autres Si Said avec sa vache et son petit, les chèvres et leurs nouveaux nés.
Le bourru Si Ferhat, revenant de chez l’épicier avec ses sachets de laits et son pain, et autres habitants pour leurs achats du matin.
Mon frère Tahar, vers son atelier de transformation d’aliments de bétails, mon ami « Hend Oussaâ » mon frère s’il le permet, chez qui j’ai eu le plaisir de déguster un bon café, le premier jour de ma venu au village, que je revois toujours avec immense plaisir, qui ne manque jamais de s’arrêter pour me saluer...
A bientôt in chah ALLAH !
Ighil Mahni le 12 mai 2009
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