Après Seaal...Sonelgaz !

Apres Seaal c’est Sonelgaz, après le calvaire de l’eau et des communiqués à l’emporte-pièce, il fallait une certaine dose de sang froid, pour ne pas tomber raide mort.

Maintenant c’est Sonelgaz, qui a battu le record des coupures appelé « délestage »,(parmi les synonyme de ce mot, « soulagement », convient mieux à mon avis !!) ,cette fois ci avec un motif aberrant, c’est le moins qu’on puisse dire !

En effet, après des multitudes de pannes dans les environs de la basse Casbah et notamment la place des Martyrs, un quartier commerçant par excellence, cette panne est intervenue de 12h 30’ à 22h 45’, attachez vos ceintures pour ce qui suit, suite à une multitude d’appels le préposé enfin lâche une partie du morceau, peut être ;

« Le camion n’est pas disponible on attend qu’il rentre (je ne sais si c’est le camion ou les employés chargés de la maintenance ?) Vu la hauteur du poteau électrique !! »

L e dernier appel, il était environ 22h, j’avais plaidé la cause de nos poissons d’aquarium, qui risquaient,  de mourir, par manque d’oxygène, nous humains retournons à l’ère de la bougie et du kanki !!

Et oui, pourquoi ne pas revenir à l’époque d’antan, avec des lumignons, le soir un agent était charger de les allumés, pour éclairer les rues et ruelles de notre Cité, et plus tard des lampes à carbure.

Dans chaque foyer, un superbe kanki, rustique pour les petites bourses et enjolivé, pour celles (bourses) mieux nantis, sur la meida à l’heure du repas, Il y’avait toujours une provision de pétrole pour son alimentation.

Le lendemain matin, c’est au tour du haut de la Casbah, et aux alentours de la Cité Bisch, du matin au soir.

Une certaine chaleur humaine, une cohésion, de l’amour, de l’entraide, une vraie communauté, et puis cet Hydre appelé le « modernisme » !!

Tout a basculé, pour certains ou plutôt bon nombre, la perte de leurs repères, aujourd’hui le sérieux à laisser place au laisser aller, la fuite des responsabilités, le gain facile et dire que nos aïeux et ceux qui nous ont précédés, nous avaient  inculqué bon nombres de préceptes, nullement tout cela et surtout l’amour du travail, bien fait.

Quelles étaient leurs professions à l’époque ; Colporteurs, dockers, manutentionnaires et pour les quelques peu nantis un petit commerce.

Eux, ils ne connaissaient pas le mensonge, ou peu d’entre eux, ils étaient droits, ils ne savaient pas ce que c’était la richesse, leurs richesses, c’étaient leurs progénitures et leurs foyers.

Et puis survint ce tourbillon qui a tout emporter avec lui, je sais que vous soufrez bonnes gens que Dieu nous protège et nous sauve !!!

J’ai rencontré la vieille Mouni, elle m’a donné une astuce que je communique, l’achat d’un «  keinki », pour les délestages de la Sonelgaz, plus de chorba à la chandelle, mais comme au bon vieux temps, souhaitons que « les pétroliers » ne se mettent pas de la partie, et le creusement d’un puits, dans chaque demeure.