vendredi 16 avril 2010

Madjer....Porto et la Casbah !




C’est Madjer, il nous fait visiter ce beau petit pays, petit ? Je ne pense pas, géographiquement parlant peut être, et notamment un endroit qui ressemble à notre Casbah, il on fait référence, dans la veille ville, mais en matière de préservation du trésor historique, ou sommes nous ?
Notre Casbah, aujourd’hui tout le monde, a abandonné l’endroit qui les a vus naître et grandir, et faire leurs premiers pas dans la vie, des nouveaux venus, mais ne connaissant pas la valeur de l’endroit, pour eux c’est un endroit ou habiter sans aucun état d’âme.
Un désordre, des bidons de peinture faisant offices de pots de fleurs et autres ustensiles, des posters collé sur les murs, sur les autres terrasses du linge étendus sur des bouts de fils téléphonique ou électrique et non pas comme il se doit, sur des seloucas ou cordes.
Nostalgies !

Dans le dédale des ruelles sinueuses,
et sous les encorbellements des poutrelles obliques,
les maisons somptueuses,
les palais mythiques,
et les résidences fastueuses,
d'un passé idyllique
évoquaient, la Casbah majestueuse
reine, d'un royaume onirique !

De Bab Edjdid, à travers les chicanes
et sous les portiques,
de Bir Djebah à Sidi Ramdane
les effluves mirifiques
du Ennesri et du Ray-Hane ( l'églantier et le myrte )
provoquaient le chaste et le pudique !

De H'ouanettes Sidi Abd-ALLAH, à Sidi Benguedour,
El Yasmine, Wel Banef-Sedj, el Oard Wel Mer-DaQouche (jasmin,violette,rose,marjolaine)
ensorcelaient le transi et le troubadour !
En passant par la venelle de Sidi Dris Hamidouche,
et Zoudj Aâyoune, va à la mosquée Betchine, en faisant le tour !
N'oublie pas Dar el Cadi, et Ksar Khadoudj El Aâmia, Amirat El Haouche !

Les dix huit mosquées de la citadelle aux six portes,
et les prestigieux palais de Hussein, Hassen, Mustapha et Ahmed Bey,
Dar Aziza Bent El Bey et Dar Essof, vestige lointain d'une ville forte !
Bab LalaHoum et SouQ El Djemaâ provoquent l'éveil
de la rue de la marine, où l'odeur nous emporte
à la rue Néfissa où sa célèbre fontaîne veille,
véritable relique et monument d'une cité morte,
nichée sous un nymphée et une vasque publique !
Un anon sur les pavés d'une époque révolue, trotte
d'un pas cahoteux, sur les traces d'une lignée atavique !

L'intérieur est un espace, dans l'espace, pour les incrédules
l'atrium sorte de patio, domine les portiques
la S'Qiffa, empruntant le Derbouz vers le S'hine, petit vestibule
mènent tout droit vers la terrasse, petite merveille des temps antiques !
Alors, obséquieux, le regard plonge, vers Kasr Eraïs, et le bastion 23, d'un réticule
du fabuleux Darse de l'amirauté, vers le quai nautique !

Poème de A+ dédié à tous les enfants de la Casbah !


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