mercredi 31 mars 2010

Tariq ibn Ziyad




"De l'aube de l'histoire au Moyen Age il a existé entre le Maghreb et l'Espagne une sorte de parallélisme de destin ".

Ainsi, le Maghreb et l'Espagne, connaissant une même civilisation, paraissent inséparables depuis l'homme du Cro-Magnon qui laissa son testament préhistorique gravé ou peint dans les grottes d'Altamira, jusqu'aux Ibères, que l'on croit être de souche nord- africaine, venus s'installer 3.000 ans avant J.C. au sud et à l'est de la péninsule à laquelle ils donnèrent leur nom.

Ensuite aux Phéniciens au IX ème siècle a.v.J.C. se joignirent les Celtibères trois siècles plus tard, dominés à leur tour par les Carthaginois (dont les armées étaient, dit-on, constituées exclusivement de Berbères) lesquels appelèrent la péninsule Spain ou Spania - le pays des lapins
!(01) Hannibal s'y illustra ; l'éminent noble de la puissante famille des Barca donna son nom à Barcelone.

Au cours des Guerres Puniques il fallut le fameux siège de Numance, lequel dura 20 ans, afin qu'à partir de 133 a.v.J.C. Rome boucle ses deux siècles de luttes pour finir de soumettre l'Espagne. Cette patrie n'avait-elle pas donné à l'empire romain de grands hommes ? Entre autres, Trajan, Hadrien, Marc Aurèle, Théodose le Grand, Sénèque le Rhéteur et Sénèque le Philosophe, Quintilien, Martial...



A l'époque où l'Europe subissait les grandes invasions, l'Espagne était dévastée par les Vandales en 409, ensuite ce fut au tour des Wisigoths de devenir les maîtres de la péninsule ibérique en 451. Durant plus de deux siècles et demi, de 456 à 711, leur capitale fut Tolède. 


Leur roi Reccared adopta le catholicisme en 589, pendant leur domination les Wisigoths représentaient une minorité détenant tous les pouvoirs tandis que les Espagnols enduraient mille sortes d'injustices.

A en croire des chroniqueurs chrétiens, en 710
,(02 )Achila monta sur le trône d'Espagne, toutefois un candidat du puissant clan de la noblesse wisigothe lui disputa cette souveraineté, dès lors, les partisans d'Achila appelèrent à leur secours leurs voisins Berbères ! 



Ces derniers, s'empressant de porter aide et assistance aux Espagnols, débarquèrent sur les côtes de la péninsule, à leur tête se trouvait un général prestigieux, natif de la Tafna, Tarik Ibn Ziad

(02) Achila II (également épelé Agila, Aquila, Akhila ou parce que le son représenté par «  j »  n'existe pas en latin, mort vers 714) a été le roi des Wisigoths Hispania (beaucoup plus réduit, puisque le temps de ses prédécesseurs) de 710 ou 711 jusqu'à ce que sa mort. 

Par Omar Dib
(1ère partie illustrations et annotations Daboudj1948)
....A suivre

Lla Fadma N'Soumer




Lla Fadma N'Soumer



  (troisième partie et fin)


Lla Fadma N' Sumer, son véritable nom selon certaines sources, Fadma Sid Ahmed, est née en Kabylie vers 1830 à Ouerja sur la route de Aïn El-Hammam, menant vers le col de Tirourda est une personnalité de la résistance algérienne contre la colonisation de l'Algérie par la France dans les années 1850.
« Lla » est une marque de respect féminin, quant à  N'Soumer, cela vient de Soumer », village dans lequel son père tenait une Medersa, la jeune fille elle-même a accédé à une instruction entre autres, le Coran et l'astrologie.
Mariée de force à un cousin elle décide de ne pas consommer le mariage, la belle-famille excédés et le mari, la ramène à ses parents, le village la met en quarantaine ainsi que sa famille.
Appelée  la jeanne d'Arc du Djurdjura, par l'historien *Louis MASSIGNON, la jeune femme a participé aux combats et joué un grand rôle dans le moral des troupes, Lla Fatma est en quelque sorte en rupture avec le modèle traditionnel de l'époque et prend les armes contre les troupes françaises.
En 1854, à Oued Sebaou, Lla Fadhma N'Soumer, alors âgée de 24 ans, a donné à l'armée française une leçon de détermination et de courage, bien que celle-ci soit largement supérieur en nombre et en matériel.
En 1857, le maréchal Jacques Louis Randon, parvient à prendre Larbaa Nath Irathen de la main des Icherriden au cours d'une bataille qui mobilisa la région du Djurdjura.


 Randon




Elle fut capturée par l'armée française le 27 juillet 1857, dans le village de Takhlijt Ath Atsou près de Tirourda, où elle avait organisé un noyau de résistants.
Elle décéda en 1863 à Béni Slimane.
Dans les années 1980, ses cendres ont été transférées de Kabylie vers le Carré des martyrs à Alger.


 Louis Massignon





*- L'Algérie où il alerte l'opinion publique dès 1945, titrant dans Témoignage Chrétien. "Le problème algérien et la conscience française", pour laquelle il engage directement sa personne dans des actions et manifestations qui forcent l'admiration.
Des témoignages (J.P. Rioux, J.Lacouture, Denis Barrat...) éclairent davantage l'oeuvre de ce grand maître.

Lla Fadma N'Soumer...Chérif Boubaghla



Ath Mellikech

 (Suite des précédents messages)

De retour à Ath Mellikech, il étend son action vers la Kabylie maritime, si bien que le 25 janvier 1852, une colonne de trois mille fantassins est nécessaire pour rouvrir la route entre El Kseur et Béjaïa.
Nouvelle défaite, Si Cherif boubaghla, tente de rassembler de nouveaux partisans, jusqu'au 19 juin, où il est blessé à la tête, pendant un combat dans la région des Ouadhias.
Ce n'est qu'au cours de 1853, profitant de l'envoi de nombreuses troupes françaises pour participer à la guerre de Crimée, qu'il réussit à relancer le mouvement d'insurrection.
Un coup de main est réalisé par le capitaine Wolf sur Iazzouguen (Azazga), avec la complicité du Bachaga Oukaci, mais cette insurrection reste préoccupante et c'est finalement le gouverneur de la région, le général Randon, qui monte une expédition punitive à la mi-1854 grâce à de nombreux renforts arrivés d'Alger et de Constantine.
Le premier objectif de Randon, la tribu des Ath Djennad, soutien de Si Cherif Boubaghla, cette révolte est étouffée suite à la prise du village d'Azib, puis l'assaut est donné aux Ath Yahia, et malgré une feinte vers les Ath Ijjer et quarante jours d'escarmouches, l'opération lui coûte 94 soldats tués et 593 blessés.
Si Cherif Boubaghla, blessé quitte alors la région pour retourner à Ath Mlikeche, où il reprend son travail d'organisation, il parvient entre autre à s'allier à Llala Fatdma N'Sumer, le 26 décembre 1854, suite à une dénonciation, il tombe au champ d'honneur.
Le martyr de Si Cherif Boughla, ne resta pas vain, Lla Fadma N'Soumer reprend le flambeau et mène la vie dure à l'envahisseur, elle contraint même Randon à demander un cessez le feu après la bataille de Tachkirt, où les Français perdent 800 soldats, dont 56 officiers, ce n'est qu'en 1857 que le mouvement sera enfin réprimé.

*Mostefalacheraf dans son livre, Agressions, résistances et solidarités intercontinentales précise en page 48 : 
"La tête de l’indompable insurgé de l’Oued Soummam fut coupée très rapidement et exposée plus tard par les Français avec ses armes et son Cheval successivement sur le marché de Bordj Bou Arrerridj et de Sétif "
 Randon

mardi 30 mars 2010

Lla Fadma N'Soumer...Chérif Boubaghla




Mohammed Lamjad ben Abdelmalek, dit Chérif Boubaghla, fut l'initiateur d'une révolte populaire, qui porte son nom, contre la colonisation française dans la région du Djurdjura, (Haute Kabylie), il dirigea cette insurrection, jusqu'à sa mort, le 26 décembre 1854.
On ignore tout de sa vie, jusqu'à ce que, arrivant de l'ouest du pays, il s'établit à Sour El Ghozlane, suite aux suspicions des autorités coloniales, il doit partir, et s'installe à la kalaâ  d'Atht Abbas, où il commence à organiser un mouvement d'insurrection, en particulier en prenant contacts avec les tribus des montagnes.
Après cette phase préparatoire, il attaque, le 10 mars 1851, Azib Chérif Benali, chef de la zaouia d'Ichellaten, Bachagha, proche collaborateur des Français.
Chérif Benali reprocha alors aux Français de ne rien faire pour le protéger, si bien que ceux-ci décident d'établir un poste militaire à Beni Mansour, commandé par le colonel Boubriter.
Si Chérif Boubaghla décida alors de renouveler son attaque sur Ichellaten, mais fut cette fois défait et dû se replier sur le village d'Ath Mellikech, où il établit son nouveau centre d'opération.
Il harcela sans cesse la soldatesque coloniale avant d'être contraint de se replier vers le nord du Djurdjura, où de nouvelles tribus se joignirent à sa cause.
Là, Si Chérif Boubaghla réussit à défaire un détachement de l'armée française dans un affrontement près de Boghni, le 18 août 1851, suite à cette défaite, une expédition opère pendant un mois sous les ordres du *général Pélissier, pour tenter de réduire les insurgés. 


 Maréchal Pelissier


*La dureté de sa conduite après qu’il a étouffé une tribu arabe entière dans le Dahra, près de Mostaganem, où elle avait trouvé refuge le 18 juin 1845, suscite une telle indignation en Europe que le ministre de la Guerre, Soult fait des excuses publiques, mais le maréchal Bugeaud, gouverneur-général de l’Algérie, non content de l’approuver, le nomme au grade de général de brigade jusqu’en 1850 où il est promu général de division.
Plusieurs centaines de personnes, guerriers, mais aussi femmes, enfants, vieillards, poursuivies par les troupes du colonel Pélissier, dans le Dhahra, montagnes de l'ouest algérien, entre Ténès et Mostaganem, se réfugient dans des grottes. Pélissier ordonne l'encerclement des grottes, et fait mettre le feu. Il n'y a pas de survivant.
Cette tragédie ne l'empêchera pas pour autant d'être nommé une première fois, gouverneur-général de l’Algérie en mai 1851, poste qu'il conserve pendant sept mois.


lundi 29 mars 2010

Lla Fadhma N'Soumer





Médéa: le refuge de Lalla Fathma N'Soumer à El-Aissaouia restauré
MEDEA- La restauration de la Zaouïa Aissaouia, dans la commune d'El-Aissaouia, à 120 Km à l'Est de Médéa, ancien refuge de l'héroïne de la résistance populaire Lalla Fathma N'Soumer, vient d'être achevée après une année de travaux "délicats" engagés sur ce site laissé à l'abandon depuis des décennies, a-t-on appris auprès du directeur de la culture.
Selon ce responsable, la restauration de la Zaouïa El-Aissaouia et la mise en valeur du cimetière où était enterrée l'héroïne Lalla Fathma N'Soumer, a nécessité une enveloppe financière de 10 millions de DA.
Les travaux de restauration menés sur ce site ont permis la restitution à l'identique de l'ensemble des espaces constituant l'ancienne Zaouïa, a-t-il souligné précisant que beaucoup de précautions ont été prises lors de l'exécution des travaux de restauration pour reconstruire et reproduire le plus fidèlement possible les éléments essentiels de ce site et d'en préserver la valeur historique.( Coupure de presse).... A suivre   

Cheikh Mohamed Salah Essedik.... Cheikh Abdelaziz Baziz....Azeffoun les environs....La Casbah !


  Cheikh Abdelaziz Baziz   
1906 au 05 mai 1977 Ath Hamoud commune Ath Chafâa














                                                                               

Cheikh Mohamed Salah Essedik 
1926 Ibeskriyene

Cheikh M'hand Ouameur.... Cheikh Tayeb Rahmani.... Cheikh Ameur Soltani....Azeffoun les environs....La Casbah !

 Cheikh M'hand Ouameur

Village Chorfa 1890 au 13 juillet 1974.

Cheikh Tayeb Rahmani

















                           
Cheikh Ameur Soltani

dimanche 28 mars 2010

Une des réactions de l'enfant gaté de l'occident !!





Le film à grand spectacle, qui s’est déroulé à Syrte, en Libye, s’est terminé, mais en queue de poisson c’est un film à plusieurs épisodes, comme les autres films à grands succès, de renom.
Malgré que certains acteurs, et non des moindres, étaient défaillants, ayant décroché d’autres contrats, peut être plus juteux, pour leurs standing, il y va de soit.
Par ailleurs, l’un des acteurs principaux se trouvait en Allemagne, une opération chirurgicale, nous l’avons vus, de retour dans son pays, descendre de l’avion en escalator, s’il vous plaît, soutenu par son épouse.
Un grand palais, avec de gentilles petites voitures électriques, pour que les acteurs, ces célébrités gardent leurs souffles, jusqu’au début du tournage et pendant, après il n’y a pas, à ce faire de soucis.
Le réalisateur, dans son boubou chatoyant, sous sa tente, à laquelle on avait accroché des objets artisanales, est ce pour le film, se démenait pour dirigé cette pléthore d’acteurs.
A la vue de ce personnage, le réalisateur, qui s’avère être du même pays que l’illustre Omar El Mokhtar ? Ce dernier  doit se retourner dans sa tombe !!!
Je me suis rappelé aussi, cette fameuse danse du sabre avec un infâme personnage, gw.bush, dans un autre film, dans le pays de Lawrence d’Arabie et puis d’autres scènes de films et d’autres….
Puis, interruption du tournage au motif certaines scènes de ce film doivent êtres revues par le producteur, très à cheval, concernant certaines parties du scénario.
Rendez vous est pris, pour la suite de ce tournage !!
Il parait qu’on tourne à Gaza et aux alentours, le début du film, ou l’on voit, je crois un gosse de 16 ou dix huit ans, tué, et El Quods devenir une annexe d’un autre rite ?
Un film de haut niveau, mais faisant partie de la catégorie dite « science fiction » !


samedi 27 mars 2010

Cheikh Hadj Said "Chaher Eddine....Cheikh Abou Ali Zaoui....Azeffoun les environs ....La Casbah !



Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certains épiciers de quartiers à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois. 
Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs. 
Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise. 
Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains. 
Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons de ce fait, ce métier était lucratif. 
Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons) 
Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté. 
Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik. 
Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens. 
Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN. 
FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas au Algérien aucune ascension. 
Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  et tant d’autres. 
Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir. 
Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier...


 



Cheikh Hadj Said Madjid "Chaher Eddine"
Village Alma Guechtoum dix neuvième siècle.



Cheikh Abou Ali Zouaoui

Village Tifrit Nath El Hadj 1866 au 02 juin 1952.


...A suivre

jeudi 25 mars 2010

Abderahman Kobi....Azeffoun les environs...La Casbah !





Abderahman Kobi


Un résumé de sa biographie 


Né le 20 Février 1945 dans une famille de mélomanes, il fit ses débuts en 1965 sous la direction d'Abdelkrim Dali et durant 2 ans.
N'ayant pas put joindre l'école Ankawiya, il ne cesse de persévérer avec l'aide de ses deux oncles dont Kadour Lebhiri.
Il arrive s'imposait durant les années 68-70 avec un style propre a lui.
Issu d'une maman originaire d’Azzefoun et comme il se plait à dire, Azzefoun rime avec "hazifoun" (musiciens) d'où probablement cette lignée d'artistes originaire de cette région.







Ali Abdoun....Azeffoun les environs....La Casbah !



Ali ABDOUN


Un résumé de sa biographie 


Poète et un des pionniers de la comédie, décédé, natif du village Aggraraj.
Une de ses ouvres « Les Charlatans » avec Sissani, Hilmi, Niha, Nabti,  avec Mohamed Hilmi Rouiched et Cheikh Nourreddine, une célèbre émission radiophonique à la chaîne II, intitulée « Les trois farceurs ».




mercredi 24 mars 2010

Mohamed Fellag....Azeffoun les environs....La Casbah !

 
                        
Mohamed Fellag  (en compagnie de Azouz Begag Ministre délégué à la Promotion de l'Égalité des Chances)


Un résumé de sa biographie.

Il est né un 31 mars 1950 à Azeffoun, il étudie les arts dramatiques à 18 ans et se produit dans de nombreux théâtres d'Algérie au cours des années 1970 par la suite il devra quitter l'Algérie.
En 1978, il fait un voyage en France et au Canada vivant de petits boulots médiocres et repoussant sans cesse au lendemain ses grands projets.
En 1985, il effectuera un retour dans son Algérie natale et repense enfin à réaliser tout ce qu'il avait cogité.
Il lance alors en 1986 son premier spectacle "les aventures de Tchop" et ensuite plusieurs autres spectacles, lui succèderont.
Pour l'instant, on associe souvent Mohamed Fellag avec son spectacle "Djurdjurassique Bled".
Son premier spectacle en français lui vaudra le grand prix de la critique théâtrale et musicale en 1997-1998.
Dans ce spectacle, il nous raconte l'histoire de son pays natal, ses angoisses, ses folies et l'humanité de son peuple, ainsi il parcourt en différentes étapes la description de l'Algérie...




L'inspecteur Mohamed Fellag,avec l'aide de Moh "Smina" à la recherche d'un sombrero "assorti de diamants".(Tourné en 1986)

M'hamed Issiakhem....Azeffoun les environs...La Casbah !



M'hamed ISSIAKHEM 




Un résumé de sa biographie 


Né le 17 juin 1928 au village de Taboudoucht, artiste peintre, a fait ses études à la Société des beaux arts (Alger), élève d'Omar RACIM, études à l'ENBA (Alger 1947/1951), études à l'ENSBA (Paris 1953/1958).
Puis enseignant à l'ENABA (Alger), chef d'atelier de peinture (ENABA 1964), directeur pédagogique de l'ENBA (Oran 1964/1966), enseignant d'art graphique à l'EPAU (Alger 1968/1974).
Dessinateur à « Alger Républicain » et « La République », conservateur des monuments de Paris (1961/1962)
Ergothérapeute auprès d'enfants handicapes mentaux (clinique Laborde en loire et cher), membre du Groupe "51", membre Fondateur de l'UNAP (1963) membre du Groupe des 35 Peintres (Alger).
Décédé le 1er décembre 1985 à Alger. 


* "L'aumône" 1975


*Site M'hamed Issiakhem




Mustapha Smaili...Azeffoun les environs...La Casbah !


*Tifezouine





Un résumé de sa biographie 


Natif du quartier de la Bazeta (Bab El Oued), originaire d'Azeffoun, plus précisément du village de Tifezouinz,comme la majorité des autres artistes chaâbi, entre autres.
Son lieu de rencontre, de son vivant, ainsi que le poète et comédien Mohamed BOUZIDI, était l'épicerie de Hamid « le blond », ( un parent à lui) lequel avait repris ce commerce paternel, à la rue Ximenès, attenante à la rue Héliopolis si la mémoire du narrateur ne le trahit pas il était postier, un bel homme le teint européen
Ses débuts remontent au milieu des années 1940, plus exactement vers 1947 au sein de la société musicale El Hayet dont le siège se trouvait à la rue de Chartres.
Cette société comptait également parmi ses membres cheikh Lounas et Dahmane El Harrachi qui, à l'époque, jouait du banjo, mais également Amar LACHAB, lui aussi drabekdji.
Tous feront, par la suite, partie de l'orchestre qu'il mettra sur pied vers 1949/50. SMAILI Mustapha, il a chanté le chaabi.
C'est à la suite de sa rencontre avec cheikh Noureddine, qu'il décida de chanter dans sa langue maternelle, puis il élargira ses connaissances, en rencontrant le grand IGUERBOUCHENE qui, par la suite, est devenu l'un de ses meilleurs amis.
Ce grand compositeur lui écrira tous ses textes en langue kabyle dont la très célèbre,"Ma tchefith a thuzynet"
Toutes ses chansons ont été enregistrées en 1958, il a chanté en arabe dialectal la fameuse chanson intitulée Idha kount nar, ana houa el ma, composition signée également par IGUERBOUCHENE
Il a aussi d'autres chansons telles que "Nar djemar el hob chaâla", "Bellah âlik ya rayeh' ", à son actif un grand nombre d'enregistrements à la radio datant des années 1950, et grands nombres de 45 tours mis sur le marché à cette même époque.
Sa dernière prestation remonte aux années 1973 dans une opérette, il était également un comédien de talent. 




                                            Extraits du film "Les oliviers de justice"

Il jouera notamment dans "Les oliviers de la justice" de James Blue, réalisateur américain, il avait dans cette distribution un jeune du quartier de Bab Ejdid Mohamed BENNOUR, un film sur la situation des algériens courant la colonisation.
Le moulin d'Ali RACHEDI, Serkadji de Hadj RAHIM et Les féeries algéroises de Mustapha BADIE (Arezki BERKOUK).
SMAILI Mustapha a quitté ce monde un jour de l'Aïd El Adha, le 21 janvier 2005 sur la pointe des pieds, avec discrétion, une façon comme une autre, de tirer sa révérence.



 Affiche du film en médaillon James Blue






*Photo Hmidouch (sur Panoramio)