La culture
du paradoxe…Etait et reste chez nous !
Vous dite
culture, il semble que ce mot n’existe dans notre vocabulaire que
occasionnellement lors des « évènements » ou des semblants
d’évènements, ou alors dans une annonce nécrologique « L’artiste flen
ou feltene » a passer l’arme à
gauche, excuse pour cette expression.
Comment en serait-il autrement ?
Le
contraire, nous aurait réjoui, ou plutôt sauter de joie !
La Culture,
la nôtre de culture elle est utilisée, par nos voisins à l’exemple de ceux d’outre-Méditerranée,
au relent hégémonique ? Peut-être.
Baptême de
rue et place tout azimut, un dernier exemple ;
« Paris
: Un square portera le nom d'une grande chanteuse kabyle
Aylan Afir 8
octobre 2022 - 17:00
Les rues
parisiennes auront, encore une fois, l'inscription du nom d'une artiste
algérienne. Cette fois-ci, c'est au niveau du 14e arrondissement de Paris dont
la mairie a décidé de graver dans le marbre le nom d'une grande dame de la
chanson algérienne d'expression kabyle, en l'occurrence Cherifa, décédée en
mars 2014 à Alger.
En effet, la
mairie du 14e arrondissement de Paris a inauguré une plaque commémorative
installée dans un jardin public de la rue Raymond Losserand. Dorénavant, ce
square portera le nom de la chanteuse kabyle Ouardia Bouchemlal, plus connue
sous le nom d'artiste « Cherifa ». Le rendez-vous était pris, ce samedi 8
octobre, à 14 heures, selon notre confrère Meziane Ourad, qui se réjouit de la
nouvelle dans une publication Facebook.
Ce n'est pas
la première artiste algérienne, notamment de Kabylie, à avoir donné son nom à
une ruelle ou autres placettes. Le plus en vue c'est bien entendu le chantre de
la chanson et du combat amazigh Matoub Lounes, dont le nom est présent dans
plusieurs communes de France. Comme cet espace culturel qui porte son nom, dans
l'Essonne, plus précisément dans la commune de Morsang-sur-Orge, située au sud
de Paris.
Pour
information, Cherifa, de son vrai nom Ouardia Bouchemlal, est une chanteuse
algérienne d'expression kabyle née le 9 janvier 1926 à Ilmayen (El-Maïn), l'une
des communes kabylophones de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Elle a commencé à
chanter au début des années 1940 à une époque où la Kabylie traditionnelle ne
tolérait pas qu'une femme chante. C'est pour cela qu'elle quitte son village
pour Akbou (wilaya de Béjaïa), ensuite Alger pour devenir la star de la chanson
kabyle avec un répertoire immense. Elle est décédée le 13 mars 2014 à l'âge de
88 ans.
Et cela après Matoub Lounes,
Cheik Silmane Azem
, Cheikh El Hasnaoui,
au prochain d’être
honoré, puisque l’adage disant la
Culture n’a pas de frontière.
Maintenons
retournons du côté du lieu de naissance de ces
Illustres « Inconnus ».
Nous n’avons
pas de Place Ahmed Wahbi, ni de rue, ni Blaoui Houari, ni Hadj M’hamed El Anka,
Hadj Hachemi Guerouabi et tant d’autres, paix à leurs âmes.
Il y’a un
certain temps, question de baptiser le jardin marengo, du nom d’un enfant du
quartier Amar Ezzahi (Ait Zaï) alors ?
Sans
oublier, nos Maitres des planchers , films et téléfilm lorsque l’on se souviens
d’eux !
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