Bab Ejdid le marché aux puces
J'ai rêvé de la Casbah d'hier,embaument le jasmin et l’arôme du café à l'heure du Asr, j'ai rêvé d'une casbah brillante comme un sou neuf,après le passage des siakine
chaque matin et après midi,notamment aux abords des marches lors des prémices des fermetures.
J'ai rêvé des personnages d'hier, qui faisaient "La Vie" de notre casbah,de leurs présences...J'ai rêvé...J'ai rêvé...
Et mon rêve m'a conduit,de Sidi Abderahmane
ou je suis né,concours de circonstances au cœur de La Casbah,à Bab Ejdid mon quartier d'enfance.
J'ai revu Âammi Mustapha le dinandier, avec son inséparable chéchia Stamboul s’effarant avec amour et dextérité pour la confection et des fois réparations d’ustensiles en cuivre.
J'ai revu en montant une ou deux marches la maison des Louchane,dont l'un des fils est mort en Martyrs attenante à cette demeure le magasin de torréfaction.
Quelques autres marches,une échoppe de vente de garantita, très prisée à midi par les écoliers des établissements mitoyens et autres amateurs du quartier,ou de passage.
Cette échoppe était tenue par un gars des environs de Sidi Ramdane Hamid "Tanto" et son frère.
D'autres marches,une école coranique,la dernière marche la boutique du vendeur de beignets.
A suivre
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