Tout d'abord mes excuses à toute et à tous pour l'utilisation de la première personne du singulier,"fermons la parenthèse", les éléments qui se bouscules à ma porte ne peuvent pas me laisser vous laisser insensible ,je ne dirais pas ,comme disait Feu (Paix à son âme) dans le film bien sur Rouiched "Moi je ne fais pas de politique" à un des sbires de cette france,aujourd'hui de "mencore" et ses acolytes !!
L’hommage au « héros tranquille » Samuel
Paty et à tous les professeurs, qui « font des républicains »
1)Par Annick Cojean
Publié le 22 octobre 2020 à 06h57 - Mis à jour le 23
octobre 2020 à 09h58
Emmanuel
Macron a rendu hommage à ce prof fils de profs, qui croyait en la République,
ainsi qu’à tous les maîtres et professeurs, appelant à considérer et à défendre
tout le corps enseignant.
Un professeur, mercredi 21 octobre, a été honoré à la Sorbonne. Un
prof discret et humble, prof de collège, prof de banlieue, passionné
d’histoire, de géographie, de livres et de connaissances, le goût de la liberté
et celui de la pédagogie chevillés au corps.
Un prof fils de profs, qui croyait en la République, en la laïcité, en l’éducation
civique, dans les vertus du dialogue. Un professeur magnifique, assassiné
vendredi 16 octobre par un islamiste pour avoir fait consciencieusement
son métier. Un « héros tranquille », selon les mots
du président de la République, Emmanuel Macron, qui n’aurait jamais imaginé
recevoir un jour pareil hommage dans ce temple de savoir universel, ce lieu si
symbolique des humanités et de la transmission.
La justesse de la cérémonie conçue par sa famille et le chef de l’Etat a
semblé, un bref instant, rassembler et unir toute la communauté nationale.
C’est en tout cas ce qu’a ressenti le public, environ 400 invités à
l’intérieur de la cour pavée de la Sorbonne, et quelques centaines d’autres,
massées devant l’édifice sous un écran géant.
Tout y contribuait : l’élégance, l’histoire et la solennité du
lieu ; les textes, courts et puissants, lus par des proches ou des
collègues de Samuel Paty ;" le
discours d’Emmanuel Macron, hommage vibrant aux maîtres, aux professeurs, à
tout le corps enseignant", et engagement fougueux à les considérer, à les
défendre, à les soutenir afin qu’ils continuent, selon l’expression de
Jean Jaurès, de « faire », au sens de « former », des « républicains ».
« Rassembler la communauté des
Français »
A gauche de la cour, une centaine d’élèves venus de nombreux établissements
scolaires, dont celui de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines),
avaient pris place timidement, tandis qu’à droite se retrouvaient côte à côte,
près des membres du gouvernement, anciens premiers ministres, députés,
sénateurs, chefs de parti politique, représentants des cultes religieux, des
syndicats d’enseignants, recteurs d’académie, présidents d’université,
représentants d’associations d’aide aux victimes d’attentats, etc. « On
a besoin de ces moments d’union, a dit François Hollande. Besoin
d’instants solennels pour rassembler la communauté des Français, mobiliser la
jeunesse, lui donner le sens de l’engagement citoyen. »
2)Hommage à
Samuel Paty en présence d’Emmanuel Macron, dans la cour de la Sorbonne à Paris,
le 21 octobre. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE »
L’ancien chef du gouvernement Alain Juppé s’est félicité du choix du lieu
de la cérémonie : « L’université, l’alma mater, le symbole
des Lumières, le lieu de la transmission du savoir et surtout de
l’apprentissage du libre arbitre. » Ancien ministre de
l’éducation, Vincent Peillon a rappelé avoir été à l’origine des cours
sur « la morale laïque », devenus l’enseignement
moral et civique (EMC), et confié même s’être senti « une part de
responsabilité dans ce qui s’est produit », Samuel Paty ayant
montré les caricatures sulfureuses dans le cadre de ce cours. « Un
programme pourtant modéré, responsable, raisonnable, fait justement pour unir
les élèves », a estimé l’ancien professeur en jugeant « crucial
qu’on protège davantage nos profs et qu’on pacifie la société autour
d’eux ».
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