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LA SENTINELLE D’“EL-DJAZAÏR EL-MAHROUSSA”
L’association des amis de
“Louni Arezki” rend hommage à Djamel Soufi
L’association des amis de “Louni Arezki” a
rendu hommage à Djamel Soufi, décédé en février dernier. À cette occasion,
étaient présents les amis et proches du défenseur d’“El-Djazaïr El-Mahroussa”.
Le “chaouch” (huissier) de Dar El-Qadi a rouvert la salle d’audience en ce
début de printemps, afin d’enrôler l’oraison ou plutôt la plaidoirie à la
mémoire du regretté Djamel Soufi, ce défenseur d’“El-Djazaïr El-Mahroussa” et
l’allié de l’érudition. Toutefois, l’exiguïté du prétoire a contraint
l’auditoire à prendre place dans l’ouast-eddar de Dar El-Qadi qui est située à
la rue Hadj-Omar (ex-Bruce) dans la houma de Zoudj Ayoune (ou les deux
fontaines), taries à jamais dans la Basse Casbah.
De prime abord, l’itinéraire du défunt qui milita en qualité de clerc au pupitre de l'Association des amis du “darbouz” Louni-Arezki (ex-rampe Valée), a été relaté par Lounis Aït Aoudia qui encensa le défunt, qui n’était autre que le fils de l’imam de Djamâa Safir, édifié en 1534 par Safir Ben Abdallah, à l'ère ottomane aux alentours de la mosquée de Sidi M’hamed Chérif et du carrefour de l’artiste peintre Eugène-Fromentin (1820-1876). Bien entendu, Djamel Soufi n’avait d’yeux que pour sa “Casbah sienne”, eu égard à ce trait d’union charnel qu’il cultivait pour sa médina et qui avait engendré son ralliement au mouvement associatif. “Le défunt a été l’artisan au mois de juin 2008 d'une rencontre-pensée qu’il avait orchestrée à la médersa d’Alger autour du thème hardi de Mohamed Bencheneb (1869-1929), qui était l’écrivain et professeur à la Grande Faculté des lettres d’Alger. De plus, dans l’ordre de l’approche didactique, l’initiative avait reçu le satisfecit de l’honorable cheikh Abderrahmane Djilali, ce gardien de l’authentique islam de nos parents. Mieux, la halte dans le hall aux souvenirs a permis d’effacer de l’espace urbain la toponymie du Marengo colonial et le comte Randon, né Jacques Louis César Alexandre (1795-1871) de triste mémoire”, a déclaré Lounis Aït Aoudia, qui a évoqué également le heurt qu’avaient enduré les “Ya Ouled”, dont feu Djamel Soufi qui avait survécu à l’attentat criminel du 10 août 1956 qu’avaient perpétré les ultras à l’historique rue de Thèbes, l’actuel rue Boudries père et fils, dans l’îlot de Bir Djebah, causant l’hécatombe de 70 personnes, pour la majorité des femmes et des enfants sans défense auxquels s’ajoutaient des vieillards. D’autre part, Mme Baba Aïssa Samira, présidente d’Algerian Project Management, a déclaré qu’“en dépit qu’il était septuagénaire, le défunt s'était engagé dans la sphère de la recherche scientifique, où il avait conceptualisé une thèse de doctorat d'État en management, qu’il n’avait pas eu le temps de finaliser à cause de l’hideuse Dame en noir, cette “faucheuse” qui l’emporta, alors qu’il avait tant de choses à donner”. Il reste néanmoins le souvenir des notes mélodieuses qu’il cueillait de sa mandoline aux côtés d’illustres musiciens du Conservatoire municipal d’Alger. Du reste, sa fille Bahia qu’il baptisa affectueusement “Bahou” veille depuis sur le legs paternel. Repose en paix l’ami, Ness El-Casbah ne t’oublieront jamais.
De prime abord, l’itinéraire du défunt qui milita en qualité de clerc au pupitre de l'Association des amis du “darbouz” Louni-Arezki (ex-rampe Valée), a été relaté par Lounis Aït Aoudia qui encensa le défunt, qui n’était autre que le fils de l’imam de Djamâa Safir, édifié en 1534 par Safir Ben Abdallah, à l'ère ottomane aux alentours de la mosquée de Sidi M’hamed Chérif et du carrefour de l’artiste peintre Eugène-Fromentin (1820-1876). Bien entendu, Djamel Soufi n’avait d’yeux que pour sa “Casbah sienne”, eu égard à ce trait d’union charnel qu’il cultivait pour sa médina et qui avait engendré son ralliement au mouvement associatif. “Le défunt a été l’artisan au mois de juin 2008 d'une rencontre-pensée qu’il avait orchestrée à la médersa d’Alger autour du thème hardi de Mohamed Bencheneb (1869-1929), qui était l’écrivain et professeur à la Grande Faculté des lettres d’Alger. De plus, dans l’ordre de l’approche didactique, l’initiative avait reçu le satisfecit de l’honorable cheikh Abderrahmane Djilali, ce gardien de l’authentique islam de nos parents. Mieux, la halte dans le hall aux souvenirs a permis d’effacer de l’espace urbain la toponymie du Marengo colonial et le comte Randon, né Jacques Louis César Alexandre (1795-1871) de triste mémoire”, a déclaré Lounis Aït Aoudia, qui a évoqué également le heurt qu’avaient enduré les “Ya Ouled”, dont feu Djamel Soufi qui avait survécu à l’attentat criminel du 10 août 1956 qu’avaient perpétré les ultras à l’historique rue de Thèbes, l’actuel rue Boudries père et fils, dans l’îlot de Bir Djebah, causant l’hécatombe de 70 personnes, pour la majorité des femmes et des enfants sans défense auxquels s’ajoutaient des vieillards. D’autre part, Mme Baba Aïssa Samira, présidente d’Algerian Project Management, a déclaré qu’“en dépit qu’il était septuagénaire, le défunt s'était engagé dans la sphère de la recherche scientifique, où il avait conceptualisé une thèse de doctorat d'État en management, qu’il n’avait pas eu le temps de finaliser à cause de l’hideuse Dame en noir, cette “faucheuse” qui l’emporta, alors qu’il avait tant de choses à donner”. Il reste néanmoins le souvenir des notes mélodieuses qu’il cueillait de sa mandoline aux côtés d’illustres musiciens du Conservatoire municipal d’Alger. Du reste, sa fille Bahia qu’il baptisa affectueusement “Bahou” veille depuis sur le legs paternel. Repose en paix l’ami, Ness El-Casbah ne t’oublieront jamais.
Louhal Nourreddine
...A suivre
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