(Suite du précédent message)
Les
aventures d'un feuilleton, à l’égyptienne, insipide et de mauvais gout !
"aadl
2001/2001" c'est le titre du feuilleton, d’un budget astronomique, dont le
tournage a duré approximativement 18 ans.
Tous n'ont pas vu les derniers épisodes, morts de chagrin, pour de diverses raisons !
Ceux qui sont encore en vie, garde l'espoir de voir peut-être la fin de ce feuilleton fleuve !
Ceci, dit malheur à celui qui a laissé un héritage infime soit-il, il sera haï par sa descendance, cela ce passe lors d'un des épisode de ce feuilleton.
Tous n'ont pas vu les derniers épisodes, morts de chagrin, pour de diverses raisons !
Ceux qui sont encore en vie, garde l'espoir de voir peut-être la fin de ce feuilleton fleuve !
Ceci, dit malheur à celui qui a laissé un héritage infime soit-il, il sera haï par sa descendance, cela ce passe lors d'un des épisode de ce feuilleton.
Programmes AADL 2001 et 2002
« La DG réexamine les doléances des souscripteurs
Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les souscripteurs AADL des programmes 2001 et 2002 dont les demandes de logement n’ont pas été satisfaites à ce jour. Leurs représentants ont été reçus, hier, par le directeur général Tarek Belaribi qui, selon eux, a affiché une bonne volonté de régulariser leur situation, notamment pour ceux ayant rempli convenablement toutes les conditions requises. Ces postulants pour la formule location-vente ont fait part de leurs doléances au premier responsable de l’AADL et soulevé les problèmes qui ont conduit au blocage de leurs dossiers. Il s’agit de la contrainte de l’âge, notamment pour les souscripteurs retraités âgés de 70 ans tenus de payer le montant restant du prix total du logement en une seule traite, soit 2 millions de dinars. Ceux dont l’âge avoisine les 70 ans sont, eux aussi, obligés de s’acquitter de mensualités fixées entre 40 000 et 130 000 DA, dépassant de loin leur salaire ! Insoutenable pour un retraité. Face à cette épineuse problématique, le collectif des souscripteurs a suggéré un certain nombre de propositions au DG de l’AADL qui, tient-il à préciser, a prêté une oreille attentive aux solutions proposées. “Nous avons, pour ce cas précis, demandé au directeur général d’accepter l’engagement chez un notaire ou un huissier de justice du conjoint du souscripteur ou de ses enfants à payer le montant restant du prix du logement”, explique Mohamed, un des membres de la délégation reçue à la direction générale. Le DG a promis de “transmettre l’ensemble de ces suggestions à qui de droit”. Quant à l’obstacle de l’héritage qui a concerné de nombreux demandeurs, M. Belaribi a été clair. “Ceux qui, dans le cadre d’un héritage, ont bénéficié d’un appartement au sein d’une villa par exemple, verront leur dossier rejeté. Pour ceux dont les biens sont encore en indivision, ils n’ont qu’à faire un recours et on réexaminera leur dossier”, affirment les postulants en reprenant les dires du DG ».
Liberte
Exclus du programme pour un héritage ou non-affiliation à la Cnas: Les souscripteurs Aadl crient à l'injustice
Le cauchemar continue pour les souscripteurs Aadl. Longtemps restés à attendre impatiemment la réception de leurs clés depuis 2001 pour la plupart et depuis 2013 pour les plus récents, ils sont aujourd'hui, 16 ans plus tard pour certains, en train de subir une «injustice sans précédent».
Après avoir transmis une lettre de doléances au président de la République il y a une semaine, ils sont venus nombreux tenir un sit-in devant la Direction de l'Aadl sise à Saïd Hamdine, où ils ont crié leur ras-le-bol de cette situation qui n'a que «trop duré». «Chaque jour, le ministère de l'Habitat nous impose une nouvelle loi, il nous prend pour des rats de laboratoire ; un jour nos dossiers sont validés puis le lendemain ils t'avisent de ton expulsion de la liste des bénéficiaires», s'indignent-ils.
Le département de Tebboune, en lançant une succession d'enquêtes auprès des demandeurs de logements, a mis sur la paille un grand nombre d'entre eux.
Ces contrôles, s'ils ont réussi à détecter quelques «demandeurs-fraudeurs», ont tout de même causé du tort à un grand nombre de souscripteurs. Plusieurs cas sont à citer, comme celui des personnes qui ont été recalées voire même sur le point d'être expulsées de leurs appartements acquis car ayant bénéficié d'un héritage familial. «Si nous avons eu droit à un bien familial, cela ne nous empêche pas de demander un logement», affirment les protestataires. «Nous devons alors tenir en vie coûte que coûte nos parents et nos grands-parents pour qu'ils ne nous lèguent aucun bien et ainsi nous pourrons formuler des demandes de logements sans crainte», ironisent-ils. La loi est claire pourtant à ce propos. Les conditions d'éligibilité telles que définies par le décret N°01-105 du 23/04/2001 modifié et complété fixant les modalités d'acquisition du logement dans le cadre de la formule location-vente note ce qui suit : «Le postulant ne possèdant pas ou n'ayant pas possédé en toute propriété, ni lui, ni son conjoint, un lot de terrain à bâtir, un bien à usage d'habitation, et n'ayant pas bénéficié, ni lui, ni son conjoint d'une aide de l'Etat en vue de la construction ou de l'acquisition d'un logement». En aucun cas, donc, l'héritage n’est cité.
Thanina Benamer
Le Temps
...A suivre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire