(Suite du précédent message)
Ah si le temps revenait, que de belles histoires il nous aurait raconté, comment on vivait en harmonie d'abord avec soi même, ensuite avec les êtres qui nous entourent, il faisait bon de vivre, malgré aléas de toutes sortes à l’époque, on se sentait bien dans "sa peau" !
On n’était pas superficiel, on était nous mêmes avec nos qualités et nos défauts, on assumait nos responsabilités, on n’était nullement falots, il n’y avait pas de place pour…
Aujourd’hui « les émotions » n’ont pas droit de cité !
Instituée par Sidna Mohamed (QSSSL), avant l'introduction du jeûne du
ramadan, il s'agit d'une période de jeûne de deux jours, dont le second, le 10
de muharram, a donné le nom à l'événement : le nombre 10 se disant عشرة.
Voyant les juifs s'adonner à un jour de jeûne, le Prophète (QSSSL) leur
en demanda la signification, ceux-ci répondirent qu'ils commémoraient ainsi la
victoire de Sidna Moussa (QSSSL) et le naufrage du Pharaon.
Se réclamant des anciens prophètes d’Allah, Sidna Mohamed (QSSSL) affirma
être plus en droit de jeûner ce jour. Il recommanda ensuite à ses compagnons
d’instituer désormais un jeûne purificateur de deux jours à l’occasion
d’Achoura.
Selon un hadith authentique d'Abû
Qatâda, Sidna Mohamed (QSSSL) a dit : « Ce jeûne efface les péchés de
l'année précédente. » (Rapporté par Mouslim)
En Kabylie,
Taachourth est dignement fêtée chaque année, la veille un dîner spécial est
préparé, tous les foyers dégustent le traditionnel "couscous au poulet et
au khlii ou achedhlouh"; arrosé d’une sauce de "luvyan leqvayel"
(haricots secs kabyles).
L’achedhlouh
est une viande salée et séchée prise du mouton de l’Aid el-kebir (la fête du
sacrifice). Pour certaines régions cette fête n’aurait pas de sens, sans le
fameux Aheddour.
A Alger et
précisément dans la vieille cité, la Casbah, cette viande est étendue comme du
linge sur les terrasses, après l’avoir salée, appelée kedid.
La fête de
l’achoura est aussi l’occasion, de faire des dons aux nécessiteux, dans
plusieurs localités de la Kabylie, une Waada est organisée dans ce sens,
communément appelée "Timechret", elle consiste à égorger quelques
veaux et en faire ainsi profiter les plus pauvres du village.
A noter
qu’en Kabylie, Taachourth est aussi l’occasion de fêter les saints, les
habitants sont restés très attachés à cette tradition ancestrale.
Les gens
vont à leurs mausolées, aussi bien pour y déposer leurs donations que pour
faire des prières, il y en a qui sont persuadés, qu’après avoir tournés autour,
ils verront leurs rêves se réaliser.
On y croise
entre autres des personnes malades, d’autres souffrant de problèmes de
stérilité, des jeunes à la recherche d’un emploi ou encore des jeunes filles à
la recherche d’un mari. Toutes ces personnes s’en vont implorer dieu et les
saints pour exaucer leurs souhaits.
Enfin, il
est dit qu’il faut s’abstenir de tout labeur, besogne manuelle, au risque
d’attraper avec l’âge la tremblote.
* Pour ce qui est de la sunna, il faut aussi ce jour là,
donner un dixième de sa fortune aux pauvres, toute personne
concernée doit verser le 1/10e, c'est-à-dire 2,5% de ce montant aux
pauvres et aux nécessiteux
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