dimanche 20 juin 2010

La Casbah....Sidi Abderrahmane Ben Mohamed Ben Makhlouf At-Thaalibi

 
L'école des filles et la Medersa

(Suite des précédents billets)


Cet ensemble fut repris de nombreuses fois par les peintres orientalistes sur leurs subjectiles au regard de sa position géographique et du symbole qu’il représentait pour les notables d’Alger notamment lors des fêtes religieuses.

Auguste Renoir  a peint ce chemin bordé de plantes folles, comme l'avait fait quelques années avant lui le lyonnais Saint-Cyr Giriest.

Une cérémonie connue sous le nom de Mawloudyate dont l’origine remonte auXVIIe consiste en la récitation de poèmes religieux chantés dans le style des mouachahate à lieu le jour du Mawled Ennabaoui Echarif, la fête du Mouloud.

 Les poèmes religieux, interprétés lors de cette célébration, remontent au XVIIe siècle  et étaient composés par les muftis d’Alger.

Sidi Abderrahmane repose dans une salle sépulcrale, dont n'a pu dire qu'elle était plus un boudoir qu'une mosquée, les jours où les femmes viennent y demander la protection du Saint. 

 Le tombeau de Sidi Abderahmane

La magnifique châsse de bois multicolores de confréries religieuses, les nombreux lustres qui pendent de la coupole, dont des croyants exaucés les étoffes précieuses et les ex-voto composent un décor chatoyant. 

 La salle de prière

Le vestibule d'entrée et les murs qui entourent le mausolée, en particulier son minaret sont décorés de précieuses céramiques persanes et de versets du Coran. Paul Leroy, très sensible à la beauté de la faïence islamique dont il collectionnait les pièces anciennes, les prit à plusieurs reprises pour accessoires de ses tableaux.

L'un des minaret le plus souvent représenté par les peintres se cache au cœur de la Casbah d'Alger , au carrefour de la rue du Palmier et de la rue Kleber, dans ce quartier où Eugène Fromentin voyait comme le dernier refuge de la vie arabe. 


Le minaret et les tombeaux

Ce gracieux petit minaret à pans coupés creusés d'arcatures, surmonté d'une frise de carreaux de faïence et de merlons blancs. Écrasée par les vieilles demeures d'une ruelle sombre, la mosquée abrite le tombeau Sidi Mohammed Cherif.



A cette occasion un lustre fut offert par la Reine et le Roi d'Angleterre.



"....Un mot tout de même au sujet de Si Ahmed FOUILA, qui faisait office d’intendant et de réceptionniste de l’établissement (Medersa). Il vivait à demeure et était toujours accessible.
J’ai laissé pour la fin notre Directeur, Cheikh BEN ZEKRI, un grand homme, élégant dans son costume traditionnel algérois et sa belle moustache blanche. 



 Cheikh Ibnou Zekri

On le dit excellent pédagogue, mais, hélas, il ne m’a pas enseigné. Il donnait des cours à l’Institut des Études Islamiques et les étudiants parlaient de lui avec une véritable vénération...."

Le Soir d'Algerie (édition du 30/072007)
BIO EXPRESS DE Lakhdar IBRAHIMI
Lakhdar Brahimi



Le MCA 1951 entraineur FOUILA Ahmed (en tenue de ville)

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