(Suite du précédent billet)
Il se dresse au-dessus d'une petite construction ornée d'un auvent de bois de cèdre, et la juxtaposition de ces deux architectures agrémentées de verdure fournit le sujet des centaines de tableaux. Un très haut palmier porté par un tronc grêle et incliné plante une sorte d'aigrette un peu plus loin.
Dans le cimetière jouxtant la Koubba (coupole), fut inhumé aussi Sidi Ouali Dada, ce saint venu d’Orient et qui, selon la légende, il souleva les navires de Charles Quint grâce à un coup de bâton dans les flots de la mer. Selon la légende, la tempête fut déclenchée par Ouali Dada et Sidi Betka, qui se mirent à battre la mer avec des bâtons, et Sidi Bougdour, qui frappa sur des pots et des marmites.
Dans ce sanctuaire, élevé extra-muros de l’ancienne médina vers la fin du XVIIe siègle , trônent aussi le tombeau à petite qoubbâ de Lala Aïcha (petite-fille de Sidi Abderrahmane), les tombes d’autres personnalités de haut rang de l’époque ottomane tels Khedeur Pacha (1605), Youcef Pacha(1687), Ali Khodja, avant-dernier Dey d’Alger 1818 , Ahmed Bey de Constantine (1848),
ainsi que d’autres figures illustres comme Mohamed Ben Chenab (1929-1969),
Abdelhalim Ben Smaya
Soulignons que la medersa construite dans un style néo-mauresque en 1904 par l’administration coloniale jouxte le mausolée qui, initialement, était érigé, lui, intra-muros de la médina d’Alger.
Au siècle, l’ensemble se trouvait encore à l'extérieur des remparts d'Edzayer (Vieil Alger), vers le bas de la cité, séparé d'un mur d'enceinte par un étroit chemin, dont il fallait gravir la forte pente en gradins pour pénétrer par la porte principale ornée de zelliges et de claustras.
L’architecture de cette mosquée intègre les deux styles byzantin et maghrébin, de façon harmonieuse et équilibrée.
La mosquée Sidi Abderrahmane est très populaire, son état général est cependant désolant ; seule une restauration générale peut lui rendre son lustre d’antan…A suivre
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