jeudi 15 octobre 2009

Hadj M'hamed El Anka....Azeffoun les environs....La Casbah !


Cheikh El Hadj M'hamed à sa droite Moh Seghir



(Suite du précédent message)




....Dès son retour de La Mecque en 1937, il reprit ses tournées en Algérie et en France et renouvela sa formation en intégrant HadJ Abderrahmane Guechoud, Kaddour Cherchalli (Abdelkader Bouheraoua décédé en 1968 à Alger),




Kaddour Cherchalli


....Chabane Chaouch à la derbouka et Rachid Rebahi au tar en remplacement de cheikh Hadj Menouer qui créa son propre orchestre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.


El Hadj M'hamed avec un de ses orchestre


Après une période jugée difficile par certains proches du cheikh, El HadJ M'Hamed El Anka va être convié à diriger la première grande formation de musique populaire de Radio Alger à peine naissante et succédant à Radio PTT, musique populaire qui allait devenir, a partir de 1946, "chaâbi" grâce à la grande notoriété de son promoteur.




En 1955, il fait son entrée au Conservatoire municipal d'Alger en qualité de professeur charge de l'enseignement du chaâbi.
Ses premiers élèves vont devenir tous des cheikhs à leur tour, assurant ainsi une relève prospère et forte, entre autres, Amar Lâachab, Hassen Said, Rachid Souki, etc. EI-Hadj M'Hamed El-Anka a bien pris à cour son art.





Il a appris ses textes si couramment qu'il s'en est bien imprégné ne faisant alors qu'un seul corps dans une symbiose et une harmonie exceptionnelle qui font tout le génie créateur de l'artiste en allant jusqu'à personnifier, souvent malgré lui, le contenu des poésies qu'il interprète; Les exemples d'El-Hmam, Soubhane Ellah Yaltif sont assez édifiants.

La grande innovation apportée par EI-Hadj El-Anka demeure incontestablement la note de fraîcheur introduite dans une musique réputée mono vocale qui ne répondait plus au goût du jour, son jeu instrumental devient plus pétillant, allégé de sa nonchalance, sa
manière de mettre la mélodie au service du verbe était tout simplement unique.

A titre indicatif, El Hadj El Anka a interprété près de 360 poésies (qaca'id) et produit environ 130 disques.
Après Columbia, il réalise avec Algériaphone une dizaine de 78 t en 1932 et une autre dizaine avec Polyphone.

Après plus de cinquante ans au service de l'art, El Anka animera les deux dernières soirées de sa carrière jusqu'à l'aube, en 1976, à Cherchell, pour le mariage du petit-fils de son maître cheikh Mustapha Nador et, en 1977, à El-Biar, chez des familles qui lui étaient très attachées.


Il mourut le 23 novembre 1978, à Alger, et fut enterré au cimetière d'El-Kettar.
...A suivre



El Hadj M'hamed en compagnie de Hadj Istitene





Daboudj1948

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