Bab Ejedid en médaillon Abderahmane Mekhlef
(Suite des précédents messages)
En ce qui me concerne, j’ai été l’objet, en 1967, d’une
mesure arbitraire et injuste prise par le DG de l’époque, envoyé de la
Présidence pour faire le ménage à l’APS considérée comme un foyer benbelliste.
J’en étais la première victime.
En tant que secrétaire de rédaction, j’avais laissé
passer une information qui signalait le départ à Saigon du président de
l’Assemblée nationale tunisienne pour assister aux cérémonies d’investiture du
fantoche Nguyen Van Diem, adversaire du général Giap. On a estimé que j’étais
un agitateur.
Alors on m’a ‘‘démissionné’’. Dans ma lettre adressée à
la direction, j’ai expliqué que la dépêche en question répondait parfaitement
aux orientations du gouvernement de l’époque. J’ai atterri à Algérie
actualités. J’avais bien fait, car cela m’a permis de connaître l’Algérie
profonde à travers les reportages. A ce propos, je tiens à rendre un vibrant
hommage au reporter-photographe génial qu’était Saci Haddad.
Algérie Actualités tombant sous la coupe d’El Moudjahid,
j’ai été victime d’une injustice de la part de Naït Mazi, qui a refusé ma
classification en tant que rédacteur en chef spécialisé.» Après un bref passage
à Jeunesse action qu’il a fondé avec Belhadj, Abderrahmane retourne à l’APS en
octobre 1978 en qualité de rédacteur en chef de la Nationale et qui l’envoie
comme correspondant à Belgrade (1982-1986).
«J’ai connu tous ceux qui ont aidé la Révolution
algérienne, comme les journaliste Zravko Petchar, correspondant de Borba qui a
fait connaître le maquis algérien de l’intérieur, et le cameraman Steven
Labudovic, qui a filmé dans les djebels des séquences extraordinaires et qui
font partie de notre patrimoine immatériel.
*Illustrations Daboudj1948
Hamid Tahri
El Watan le 03.05.15 *Illustrations Daboudj1948
...A suivre
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