vendredi 8 mai 2015

La Casbah....Un de ses enfants !



Bab Ejedid en médaillon Abderahmane Mekhlef



(Suite des précédents messages)





En ce qui me concerne, j’ai été l’objet, en 1967, d’une mesure arbitraire et injuste prise par le DG de l’époque, envoyé de la Présidence pour faire le ménage à l’APS considérée comme un foyer benbelliste. J’en étais la première victime.

En tant que secrétaire de rédaction, j’avais laissé passer une information qui signalait le départ à Saigon du président de l’Assemblée nationale tunisienne pour assister aux cérémonies d’investiture du fantoche Nguyen Van Diem, adversaire du général Giap. On a estimé que j’étais un agitateur.

Alors on m’a ‘‘démissionné’’. Dans ma lettre adressée à la direction, j’ai expliqué que la dépêche en question répondait parfaitement aux orientations du gouvernement de l’époque. J’ai atterri à Algérie actualités. J’avais bien fait, car cela m’a permis de connaître l’Algérie profonde à travers les reportages. A ce propos, je tiens à rendre un vibrant hommage au reporter-photographe génial qu’était Saci Haddad.

Algérie Actualités tombant sous la coupe d’El Moudjahid, j’ai été victime d’une injustice de la part de Naït Mazi, qui a refusé ma classification en tant que rédacteur en chef spécialisé.» Après un bref passage à Jeunesse action qu’il a fondé avec Belhadj, Abderrahmane retourne à l’APS en octobre 1978 en qualité de rédacteur en chef de la Nationale et qui l’envoie comme correspondant à Belgrade (1982-1986).

«J’ai connu tous ceux qui ont aidé la Révolution algérienne, comme les journaliste Zravko Petchar, correspondant de Borba qui a fait connaître le maquis algérien de l’intérieur, et le cameraman Steven Labudovic, qui a filmé dans les djebels des séquences extraordinaires et qui font partie de notre patrimoine immatériel. 


 

Hamid Tahri
El Watan le 03.05.15 
*Illustrations Daboudj1948


...A suivre

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