jeudi 7 mai 2015

La Casbah....Un de ses enfants !


Les pères de famille ceux ayant, un revenu régulier pour ne pas dire presque régulier, acheter chez « Azrine » et certains épiciers de quartiers à crédit le règlement, se faisait généralement par semaine et des fois par mois. 
Le client possédait un carnet ou était noté tous les achats effectués, et un autre chez l’épicier le crédit ne s’accordait qu’aux habitants du quartier bien sur et aux bons payeurs. 
Ce moyen permettez aux marchands d’écouler sa marchandise, vu le pouvoir d’achat de l’époque,  et aux clients de s’approvisionner dans une certaine mesures, presque à l’aise. 
Les professions à l’époque étaient dockers, des fois pour les plus costauds, et des fois même les moins nantis  physiquement, ayant des charges familiales importantes, prenaient un double shift (prendre deux fois le poste), pour augmenter leurs gains. 
Autres professions, portefaix, marchands ambulants, éboueurs et pour les plus chanceux qui avaient des étals, marchands de poissons et pécheurs, les français raffolés de poissons ,de ce fait, ce métier était lucratif. 
Ces gens généralement étaient originaires d’une contrée bien précise Azzefoun, on raconte que le charbon de bois était embarqué à destination d’Alger, le port était situé sur le bord du golf nommé à bon escient Mers El Fahm (Port aux charbons) 
Ces gens venus d‘Azzefoun, étaient des érudit en sciences islamiques, des hommes de lettre et des mélomanes nés, n’oublions pas ses martyrs qui ont donnée leurs vies pour notre liberté. 
Nous citerons, Cheikh Amar SOLTANI, Cheikh Tayeb RAHMANI, Cheikh Tahar AMAR, Cheikh M’hand Ouameur, Cheikh Mohamed Salah Essedik. 
Des hommes de lettre, Tahar DJAOUT et HADJ ALI Bachir, des comédiens, cinéaste, peintre et musiciens. 
Mustapha BADIE (BERKOUK Arezki), Mohamed ISSIAKHEM, ABDOU Mohamed, Mohamed HILMI (Mohamed Ameziane IBRAHIM) ses frères Said et Brahim, Rouiched (AYAD Ahmed) et ses frères et demi frères Hadj M’rizek (CHAIB Arezki) M’hand “Aroumi” Kiouidji, Moh Akli le sympathique et toujours souriant joueur de tar, Ali ABDOUN. 
FELLAG Mohamed Said, le maestro IGHERBOUCHENE, ayant  prit le nom de Igor  BOUCHEN, par nécessité à l’époque, la colonisation ne permettez pas au Algérien aucune ascension. 
Le grand maitre Hadj M’hamed EL ANKA (AIT OUARAB M’hand Ouidir), ses élèves Omar Mekraza, Boudjema EL ANKISS (BOUDJEMAA Mohand Arezki), Abdelkader CHERCHAM, et sur un autre registre « H’nifa »  , notre cantatrice Fadila Dziria et tant d’autres. 
Le narrateur a faillit oublier EL HADJ Said, dans des habits traditionnels  toujours de couleur blanche, que l’on rencontre à ce jour, très souvent à Djemâa El Kebir. 
Cela n’est qu’une liste exhaustive, de gens mémorables, le narrateur tient à présenter ses excuses auprès de ceux ou de celles omis ici, il se fera un devoir d’y remédier...




(Suite des précédents messages)







Un dernier mot ?

Je voudrai dire à ceux qui liront ce livre que l’histoire de la Casbah et de sa culture, notamment sa musique chaâbie, ont une valeur impérissable qui fait le bonheur comme l’inspiration de tous ceux qui y sont nés ou l’ont habitée.

J’ai écrit cet ouvrage pendant un an, et j’ai effectué des recherches et consulté des documents comme lorsque je relate «la guerre des truands» à laquelle j’accorde beaucoup d’attention. Et pour ce faire, j’ai lu pratiquement toutes les éditions d’Alger-républicain qui vont de l’année 1942 à 1954.

Entretien réalisé par
Lynda Graba
El Moudhahid 04//06/2014 

 *Illustrations Daboudj1948

...A suivre

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